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“Ah c’est pas possible, c’est pas croyable qu’il accorde un penalty la dessus, mais c’est invraisemblable à trois minutes de la fin de la partie, alors ça je n’ai vraiment pas peur de le dire M. Foote vous êtes un salaud” …
… le tireur manque le penalty …
… “A côté !! Et bien il y a un bon dieu croyez-moi, et bien il y a vraiment un bon dieu ! Quel scandale cet arbitrage c’est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison pas sur un terrain de football”
Nous sommes le 9 octobre 76 lors de la rencontre Bulgarie – France à Sofia comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 78. Tout autre résultat qu’une défaite qualifie la France alors que le score est de 2 à 2 avant la décision de l’arbitre. Le célèbre auteur de ce commentaire n’est autre que Thierry Roland, disparu aujourd’hui, dont la spontanéité de l’époque n’a jamais été aussi vraie pour notre Une cet après-midi.
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L’arbitre engagé ce dimanche 24 avril 2016 est-il un admirateur de M. Foote à tel point qu’il a voulu lui rendre hommage 40 ans plus tard. Si tel était le cas qu’il soit soulagé, il a même dépassé son maître.
Joueuse comme jamais (peut-être même trop parfois), appliquée et engagée, la Une a démontré cet après-midi qu’elle n’était pas là par hasard et que son début de second tour poussif n’était pas à son image. Certes elle aurait pu (dû) concrétiser avant ou doubler la mise après la réussite de Brian sur l’une des nombreuses actions nettes qu’elle s’est créée. Néanmoins personne ne pouvait imaginer voir Porto Lausanne marquer sans l’aide de dieu ou du côté obscure de la force …
Après un début de rencontre cohérent, notre M. Foote du jour commença à ignorer un penalty plus que flagrant après que Jorge ait été découpé dans les 16 mètres des locaux après avoir enrhumé trois défenseurs. Il allait perdre totalement la rencontre après avoir justement expulsé l’entraineur adverse pour des propos que l’on n’ose pas répéter ici.
Nous jouons la 68ème minute d’une rencontre outrageusement dominée par notre première équipe totalement à la hauteur de ce choc capital dans la course aux places de finalistes du groupe 3 qu’elle mène donc par 0-1. Sur une action de défense à son image, Sergio se met dans une difficulté inutile vu l’enjeu mais non-coupable en apparence que l’homme en noir sanctionne par un penalty imaginaire à la stupeur générale et ce y compris des supporters locaux qui nous entourent pourtant bien connus pour leur mauvaise foi légendaire.
Mais comme il y a 40 ans, le bon dieu apparait et permet à Naji de repousser le tir sur son poteau droit avant que le cuir ne longe la ligne et voit Beni intervenir en ce faisant démolir dans les goals par un joueur adverse pour un geste qui en valait le risque de blessure.
Seulement les forces du mal étaient plus fortes que dieu aujourd’hui et se personnifièrent dans la décision du désormais maitre incontesté de la malhonnêteté qui allait siffler un second penalty sous forme de pied de nez à M. Foote. Thierry Roland se serait probablement étranglé comme tous les jaunes et bleus présents à Chavannes. Clou du spectacle, Beni recevait un carton jaune pour son sauvetage kamikaze.
1-1 score final pour un match confisqué par un seul homme pour ce qui est et restera, peu importe l’issue du championnat, un vol autorisé.
Alors ce soir les théories de nos associations faitières en matière de protection des joueurs et de respect des arbitres posent d’autres questions envers un corps dont la sacralisation permet aujourd’hui des dérives indignes de la part d’une partie de ses membres. Mais que serait-il advenu si une décision de ce type avait été prise dans un match couperet (promotion/relégation) ?
Quoi qu’il advienne de cette situation qui sera portée à la connaissance des responsables de l’arbitrage vaudois, chacun sait que c’est bien une victoire que notre Une a remporté aujourd’hui. Avec son panache, sa détermination et sa qualité, la Une doit rendre cette injustice et cette terrible frustration comme autant d’énergie pour répéter ce type de prestation qui en fait une des plus redoutables formations de 3ème ligue.
Et le calendrier ne lui en laisse d’ailleurs pas le choix puisqu’elle rejouera mardi le match de Grandson II renvoyé le week-end dernier. Et avec la défaite d’Iliria à Malley, la Une peut à nouveau espérer reprendre une distance bienvenue en cas de victoire.
Mais avant tout bravo Messieurs et merci pour ce match qui ne restera pas dans nos mémoires comme le seul pillage d’un homme.
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La Deux a choisi la perdition
Un petit mot encore pour tenter de décrire le naufrage de notre Deux quelques heures plus tôt avec une troisième défaite en autant de matchs sur le score de 2-6 contre une équipe de Bavois III qui n’avait rien d’impressionnant.
A tel point que la Deux aurait probablement pu espérer un point (dixit l’arbitre) si elle n’avait pas décidé d’offrir le match à son adversaire dès sa préparation jusqu’à sa résignation en passant par ses carences physiques, tactiques et surtout techniques.
Si l’on n’attend pas de joueurs de 4ème ligue qu’ils soient tout le temps virevoltants et élégants, on peut néanmoins penser qu’ils puissent être concernés pour tenter de convaincre celles et ceux qui font désormais l’effort de les suivre de préférer arrêter.
Mais les générations de celles et ceux qui sont désormais sur les bords du terrain doivent également faire le deuil d’une époque où le football comptait plus que tout et qui figurait comme une priorité absolue sur les agendas au risque d’une dispute conjugale ou d’une bastringue manquée.
Aujourd’hui on préfère dépenser sa cotisation en mètres de bières, aller se doucher sans rester sur le banc lorsque l’on sort (pour permettre aux copines d’y trouver refuge) ou encore informer de son absence sur WhatsApp même après l’heure d’un rendez-vous.
Certains disent que chaque génération disait cela de la suivante alors que d’autres prétendent que cela va de mal en pire. Il reste cependant toujours de la responsabilité de la génération en devenir de démentir ce qui reste apparemment une tradition séculaire. Seuls les concernés peuvent donc livrer une autre vérité peut-être déjà contre Ependes le 1er mai prochain. Cependant pas sûr que beaucoup de témoins soient présents pour commenter une éventuelle résurrection.
Programme de la semaine :
Mardi 26 avril : Venoge – Grandson II dès 20h00 à Penthaz
Jeudi 28 avril : Venoge 30+ – Haute-Broye dès 20h00 à Penthaz
Dimanche 1er mai : Ependes – Venoge II dès 14h00 à Ependes